Déjouer la fatalité : pauvreté, familles et institutions

À partir du milieu du XIXe siècle, un vaste réseau institutionnel de prise en charge de la pauvreté, de la maladie et de la déviance se développe à Montréal et au Québec : prisons, orphelinats, asiles, etc. Pour de nombreuses personnes et communautés, cette expérience de l’internement institutionnel a posé et pose toujours de douloureux enjeux de mémoire.

Projet

Afin de mieux comprendre ce pan de l’histoire québécoise, une équipe de l’UQAM a mené une recherche sur l’institutionnalisation comme mode d’intervention, dont les résultats ont été présentés de façon accessible dans l’exposition et la cyberexposition Déjouer la fatalité : pauvreté, familles et institutions.

Impacts

  • Faire découvrir l’histoire de l’institutionnalisation et de la pauvreté à un large public dans des musées de Montréal, de Trois-Rivières et de Québec, ainsi que par le biais d’une cyberexposition.
  • Permettre aux gens ayant vécu un processus de marginalisation de mieux comprendre leur histoire personnelle et collective.
  • Alimenter et approfondir une réflexion publique sur la prise en charge de la marginalité et sur l’importance de la reconnaissance des droits sociaux pour la dignité des personnes vulnérables.

Chercheur principal

Martin Petitclerc, professeur, Département d’histoire, UQAM

Liste complète de l’équipe sur le site dejouerfatalite.uqam.ca

Partenaires

Écomusée du fier monde; Centre interuniversitaire d’études québécoises (UQTR); Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal (UQAM); projet Montréal, l’avenir du passé (MAP); Coquelicot design

Crédit image: Archives Providence Montréal et Écomusée du fier monde