Les CPE : un travail de longue haleine
Dans les années 1960 et 1970, de plus en plus de femmes souhaitent intégrer le marché du travail. Le coût des garderies d’alors demeure un frein à cet essor. Le besoin de garderies plus abordables, financées par l’État, devient urgent.
Projet
En 1978, une chercheuse de l’UQAM a procédé à une première étude et soumis un modèle de réseau de garderies financées à 80 % par le gouvernement. Cette recherche visait à appuyer les pressions de ce réseau, du mouvement féministe et des syndicats, pour la mise en place de garderies à prix modiques. C’était le début de nombreuses recherches faites avec d’autres collaboratrices qui ont mené, 20 ans plus tard, au réseau de CPE que l’on connaît aujourd’hui.
Impacts
- Le gouvernement du Québec est convaincu : en 1997, il crée un réseau des services de garde à 5 $ par jour.
- Les femmes, en particulier les jeunes mères, se retrouvent davantage sur le marché du travail.
- L’avènement des CPE contribue au développement optimal des enfants et à l’égalité femmes-hommes.
- Le programme de garderies à tarifs modiques du Québec est reconnu internationalement par le Fonds monétaire international, l’Organisation de coopération et de développement économiques et la Banque du Canada.
Équipe de recherche*
Ruth Rose et Francine Mayer, professeures, Département des sciences économiques, ESG UQAM
Diane Richard, étudiante à la maîtrise en sciences économiques, ESG UQAM
*Titres des personnes au moment du projet
Partenaires
Regroupement des garderies sans but lucratif au Québec; Regroupement des garderies de la région 6C; Concertation interrégionale des garderies du Québec; Groupe d’étude sur la garde des enfants; Condition féminine Canada; Office des services de garde à l’enfance et Secrétariat à la famille; Conseil supérieur de l’éducation; Child Care Resource and Research Unit de l’Université de Toronto
Pour en savoir plus
La professeure associée Ruth Rose nommée Chevalière de l’Ordre national du Québec – Actualités UQAM
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