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Tel-jeunes : un intervenant dans sa poche

En 2013, constatant une baisse des demandes par téléphone et courriel, Tel-jeunes se dote d’un nouveau mode d’intervention par texto pour rejoindre les jeunes. Le succès est retentissant : après seulement un an, le service avait déjà reçu 274 798 textos émanant de 12 942 jeunes. Ce nouveau type d’intervention soulève toutefois des questionnements.

Projet

Tel-jeunes approche donc des chercheurs de l’UQAM pour procéder à l’analyse de ce nouveau service et ainsi mieux comprendre les motivations, les contextes et les types de problématiques qui amènent les jeunes à l’utiliser. L’équipe de recherche souhaite également documenter les spécificités de l’intervention brève par texto ainsi que déterminer les avantages et les difficultés rencontrées par les intervenants.

Impacts

  • L’étude a permis d’établir certaines difficultés rencontrées par les intervenants et de proposer des pistes pour améliorer le service et l’expérience.
  • Elle a mis en évidence les dimensions appréciées du service par les jeunes, comme l’anonymat, la disponibilité quasi immédiate d’un intervenant et la possibilité de communiquer avec le service n’importe où, sans que l’entourage le sache.
  • Les résultats de l’étude ont été diffusés auprès d’autres organismes psychosociaux québécois qui souhaitent offrir un service d’intervention par texto.
  • Une seconde étude en partenariat avec Tel-jeunes a eu lieu afin d’évaluer la pertinence du texto et du clavardage pour le service LigneParents.
Technologique

Équipe de recherche

Christine Thoër, professeure, Département de communication sociale et publique, UQAM

Sophie Boisvert-Beauregard, Marie-Christine Plamondon et Caroline Vrignaud, agentes de recherche, Centre de recherche sur la communication et la santé, UQAM

 

Collaboratrices

Kathia Noiseux, Fabienne Siche et Caroline Palardy (Tel-jeunes); Claire Vanier (UQAM)

Crédit image: Getty Images