Mobiliser les employeurs pour contrer la violence conjugale

Une travailleuse canadienne sur trois a été victime de violence conjugale. Ce fléau peut mener à l’absentéisme et au risque de féminicide sur le lieu de travail. Le Québec accusait un retard significatif sur les autres provinces en matière de législation protectrice.

Projet

Un partenariat de recherche formé entre l’UQAM et des groupes de femmes a permis d’identifier l’urgence de reconnaître une obligation en matière de violence conjugale pour les employeurs au Québec. Une campagne a été menée pour intégrer une telle obligation dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST).

Impacts

  • La LSST oblige maintenant les employeurs à prévenir la violence conjugale sur le lieu de travail : sensibilisation, évaluation du risque, prise en charge en cas de signalement.
  • La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) outille les employeurs à ce sujet, grâce à une trousse produite par les groupes de femmes.
  • Grandement médiatisé, le projet a déclenché une importante mobilisation pour amener les milieux de travail à participer activement à la lutte contre la violence conjugale.

Chercheuse principale

Rachel Cox, professeure, Département des sciences juridiques, UQAM

Personnes collaboratrices

Isabelle Fortin (Centre d’aide aux victimes d’actes criminels – Côte-Nord); Nadia Morissette (Centre Femmes aux 4 vents); Hélène Millier (Maison des femmes de Baie-Comeau); Johanne Gagnon (Maison L’amie d’elle); Eve-Marie Lampron (Service aux collectivités de l’UQAM); Marie-Ève Desmarais, Mélanie Ederer, Karim Chagnon et Geneviève Proulx-Masson (personnes étudiantes de l’UQAM)

Crédit image: Trousse la violence conjugale, une responsabilité dans mon milieu de travail